YVAN COLONNA RECONNU COUPABLE : OUF !!!

Yvan Colonna condamné à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, soulagement pour la famille du Préfet.

Madame Erignac à son arrivée au Palais, digne et très classe

Yvan Colonna a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises spéciale de Paris, pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998.

A l'issue de cinq heures de délibérations, le verdict a été prononcé par les sept juges de cette cour spéciale, sans jury populaire, spécialement formée pour les affaires de terrorisme.

Les avocats de la défense avaient plaidé l'acquittement au bénéfice du doute (!!!) et l'accusation avait réclamé la perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. La cour, qui a pris sa décision à la majorité, ne l'a pas suivie sur ce point, je trouve ça dommage quand on sait qu'en France "perpétuité" n'a pas de sens dans la pratique.

Au prononcé du verdict, des sympathisants nationalistes ont crié plusieurs fois "Liberta". Yvan Colonna a levé ses bras menottés en leur direction. Quel cinéma, aucun respect pour un homme tué par balles dans le dos par des lâches.

Le berger de 47 ans, qui a toujours clamé son innocence (il ne manque pas d'audace quand on a pu prendre connaissance des déclarations de ses comparses, maintenues pendant des mois et des mois), a également été reconnu coupable de l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud) en septembre 1997, où deux gendarmes avaient été brièvement pris en otage.

Leurs deux armes avaient été volées et l'une d'entre elles avait servi à l'assassinat du Préfet, laissée en guise de signature dans la rue d'Ajaccio où Claude Erignac a été abattu de trois balles dans la nuque.

Le procès avait débuté le 12 novembre, plus de quatre ans après la capture du berger, qui s'était enfui (courage fuyons) dans le maquis corse en mai 2003, au moment où la police venait l'interpeller.

Les six autres membres du commando ont déjà été condamnés en 2003 et purgent des peines de réclusion de 15 ans jusqu'à perpétuité.

Plusieurs figures du nationalisme attendaient le verdict, comme Jean-Guy Talamoni, élu corse du mouvement nationaliste Corzica nazione indipendente, ou la figure historique Edmond Simeoni. Des gens qui ne se reconnaissent pas français, refusent notre hymne national, et n'ont aucun respect pour la France qui maintient sous perfusion ce département malgré tout.

La Justice Française a fait son travail, il parait que Colonna va faire appel, mais il faut espérer que s'il y a 2ème procès, rien ne change et qu'il pourrisse en taule.

Merci de votre visite, à bientôt