En 1989, Philippe Séguin est l'un des chefs de file du groupe des douze rénovateurs - six députés RPR et six députés UDF - qui défient les grands anciens du RPR pour tenter d'imposer le renouvellement de la droite. Ils iront jusqu'à présenter une motion dissidente lors des assises du Rassemblement pour la République. AFP
L'un des principaux faits d'arme de ce gaulliste convaincu a été son opposition, en 1992, au traité européen de Maastricht et à la création de l'euro. Il avait notamment défendu sa position dans un discours à l'Assemblée nationale en mai 1992 concluant par ces mots : "Oui, nous voulons l'Europe, mais debout, parce que c'est debout qu'on écrit l'Histoire !" AFP Grand amateur de football, Philippe Séguin était le président de la Commission "Grands stades Euro-2016" qui préparait la candidature de la France à l'organisation du Championnat d'Europe de football en 2016. AFP
En juin 2002, Philippe Séguin réintègre la Cour des comptes où il était entré en 1970 à sa sortie de l'ENA. Puis, en 2004, il en est nommé premier président, offrant une grande visibilité médiatique à l'institution. Son dernier combat : dénoncer le déficit public de la France en rappelant souvent le montant de la dette pour chaque actif français : 50.000 euros AFP
AU REVOIR MONSIEUR SEGUIN
Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi de Jacques Chirac entre 1986 et 1988, Philippe Séguin pose dans son bureau devant une effigie de Charles de Gaulle, le 24 septembre 1987 à Paris. Il incarnera tout au long de sa carrière le gaullisme social. Député des Vosges de 1977 à 2002, il sera également maire d'Épinal de 1983 à 1997. AFP
En 1989, Philippe Séguin est l'un des chefs de file du groupe des douze rénovateurs - six députés RPR et six députés UDF - qui défient les grands anciens du RPR pour tenter d'imposer le renouvellement de la droite. Ils iront jusqu'à présenter une motion dissidente lors des assises du Rassemblement pour la République. AFP
L'un des principaux faits d'arme de ce gaulliste convaincu a été son opposition, en 1992, au traité européen de Maastricht et à la création de l'euro. Il avait notamment défendu sa position dans un discours à l'Assemblée nationale en mai 1992 concluant par ces mots : "Oui, nous voulons l'Europe, mais debout, parce que c'est debout qu'on écrit l'Histoire !" AFP
Il restera aussi comme celui qui, le 20 septembre 1992, avait porté la contradiction à un François Mitterrand qu'il savait déjà très malade, après avoir mené une campagne exceptionnelle pour le "non" au traité de Maastricht. AFP
Philippe Séguin soutient Jacques Chirac lors de la campagne présidentielle de 1995 contre le clan Balladur auquel est rallié Nicolas Sarkozy . Il passe pour être l'un des inspirateurs, avec Henri Guaino, du discours de Jacques Chirac sur la "fracture sociale" . AFP
Philippe Séguin a été président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et vice-président de 1981 à 1986. Affirmant avec force ses convictions, il n'hésite pas en 1995 à dénoncer une "pensée économique dominante" et critiquer le gouvernement d'Alain Juppé. AFP
Poussé sur le devant de la scène par les difficultés du tandem Chirac-Juppé et l'échec de la droite aux législatives anticipées de 1997, il prend la tête du RPR en juillet 1997. Lassé des divisions internes, il en claque la porte en avril 1999, quelques semaines avant les élections européennes. Sur la photo, avec Jean-Louis Debré, le 13 novembre 1997 à Colombey-les-deux-Eglises, lors du traditionnel pèlerinage annuel des parlementaires du RPR sur la tombe du général de Gaulle. AFP
Bon vivant, il était connu pour ses fous rires pour le moins communicatifs (ici en 2001 à Paris avec le maire RPR du XIIIe Jacques Toubon). AFP
Choisi à l'unanimité en 2001 comme le candidat de la droite pour les municipales à Paris, il devra affronter la dissidence de Jean Tiberi puis échouera au second tour face au candidat socialiste Bertrand Delanoë. Cet ultime fiasco électoral scelle la fin de sa carrière politique. AFP
En juin 2002, Philippe Séguin réintègre la Cour des comptes où il était entré en 1970 à sa sortie de l'ENA. Puis, en 2004, il en est nommé premier président, offrant une grande visibilité médiatique à l'institution. Son dernier combat : dénoncer le déficit public de la France en rappelant souvent le montant de la dette pour chaque actif français : 50.000 euros AFP
Grand amateur de football, Philippe Séguin était le président de la Commission "Grands stades Euro-2016" qui préparait la candidature de la France à l'organisation du Championnat d'Europe de football en 2016. AFP