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Stella Vidal : mes coups de gueule et coups de coeur

Coups de gueule et coups de coeur sur des sujets variés, politique (j'adore!), actualité, automobile, billets d'humour, gastronomie, santé, enfants, protection animale, sport y tutti cuanti : no limit ! je vous attends.

LE DIKTAT DES GENS DU VOYAGE A BORDEAUX

 

 
Le blocage du pont d'Aquitaine par quelque 250 caravanes, dimanche, a engendré plusieurs kilomètres d'embouteillages autour de Bordeaux.
Le blocage du pont d'Aquitaine par quelque 250 caravanes, dimanche, a engendré plusieurs kilomètres d'embouteillages autour de Bordeaux.

Expulsées d'un terrain des Pyrénées-Atlantiques, 140 familles ont voulu investir un lieu de force. Stoppées par les autorités, elles ont bloqué plusieurs heures un pont de la rocade bordelaise. Le tout dans un climat tendu avec les forces de l'ordre.

L'impasse. Après avoir manifesté leur mécontentement dimanche à Bordeaux en perturbant la circulation, des gens du voyage expulsés d'un terrain d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques) par décision de justice ont campé sur leurs positions dans la soirée.

Alors que l'accès à un terrain de repli qu'elles voulaient occuper leur a été interdit par la mairie de Bordeaux (Un magnifique stade avec pelouse à Bordeaux Le Lac près du Sofitel), quelque 140 familles ont refusé de s'installer sur un parking qui leur était réservé par les autorités, déplorant que celui-ci n'avait ni l'eau, ni l'électricité (On allait leur installer). Elles ont préféré stationner pour la nuit dans les axes qui y menaient.


Sûr de son fait, le président de l'Association de la vie du voyage (ADVV), James Dubois, a assuré qu'il déposerait lundi un référé-liberté devant le tribunal administratif. «On va aller porter plainte contre la mairie de Bordeaux qui n'a pas d'aire de grand passage», a-t-il expliqué à l'AFP.

Connaissez-vous le coût d'une aire avec emplacements de + de 250 caravanes ? Il y a des aires existantes de taille normale, ils n'ont qu'à se dispatcher. On ne peut pas accueillir une ville entière !


Cette première action d'envergure depuis les mesures prises par le gouvernement visant Roms et gens du voyage avait donné lieu vers 17h30 à de brèves échauffourées avec les forces de l'ordre. Une cinquantaine de gens du voyage, faisant partie d'un convoi de 250 véhicules et caravanes arrivés du pont d'Aquitaine dont ils interdisaient l'accès depuis la mi-journée, ont vidé une benne remplie de grosses pierres puis l'ont déplacée pour pouvoir pénétrer sur le terrain du parc des sports, près de la zone commerciale de Bordeaux-Lac. Mais un cordon de CRS a donné lieu à des bousculades. Quelques jets de pierre ont alors visé les CRS qui ont riposté par de brefs jets de gaz lacrymogènes.

 

«On veut taper un coup de poing sur la table»

Après un retour au calme, des jeunes femmes ont brandi une banderole de l'ADVV avec les inscriptions «Liberté, égalité, fraternité». «Ils nous ont proposé un parking pas sécurisé pour nos enfants. On veut taper un coup de poing sur la table. Sarkozy fait des amalgames, a fulminé James Dubois. Il est en train de nous monter les uns contre les autres, notre pays, c'est la France.» OK, soit, mais alors respectez les lois de la République et vous n'aurez pas d'ennuis.


La mairie de Bordeaux avait refusé aux gens du voyage l'accès au parc des sports recouvert de pelouses. Ces derniers s'étaient vu proposer une solution alternative, le parking du parc des expositions situé à proximité. Une médiation a duré une bonne partie de l'après-midi sur le pont d'Aquitaine entre le sous-préfet et les manifestants, en vain. «Ça fait 15 jours qu'on appelle la ville de Bordeaux pour avoir un emplacement, on arrive ici et ils nous refusent un emplacement décent», tonnait dimanche soir Jean Avrillas, porte-parole du groupe des gens du voyage.


Le barrage sur l'imposant pont d'Aquitaine, qui enjambe la Garonne, avait créé dimanche après-midi un bouchon de 5 km en direction de Paris, et de 2 km en direction de Bordeaux sur l'A630. Le pont avait été fermé à la mi-journée et des déviations avaient été mises en place. Une cinquantaine de gens du voyage avaient à nouveau bloqué le pont d'Aquitaine entre 18h30 à 20h00, occasionnant de nouvelles perturbations.

 

Et ce sera toujours pareil avec ces gens-là, il faudrait qu'ils n'aient que des droits, et que la France leur déroule le tapis rouge. Qu'ils s'adaptent et ne restent pas collés ensemble en si grand nombre.

 

(d'après lefigaro.fr)

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