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Stella Vidal : mes coups de gueule et coups de coeur

Coups de gueule et coups de coeur sur des sujets variés, politique (j'adore!), actualité, automobile, billets d'humour, gastronomie, santé, enfants, protection animale, sport y tutti cuanti : no limit ! je vous attends.

CONSOMMATION 2009 : rayons gagnants et perdants

 

Les Français refusent de rogner sur les produits jugés indispensables. Par ailleurs, la mode du fait maison continue de stimuler les ventes.

Les Français ont retrouvé le goût de consommer dans les rayons en grandes surfaces. En 2008, pour la première fois depuis trente ans, les ventes dans les hypers et supermarchés français avaient reculé de 1,8 % en volume. L'an passé, elles sont reparties à la hausse, retrouvant leur niveau de 2007. «Les ventes de produits de grande consommation ont progressé de 1,8 % en volume en 2009, avec une accélération cet été en raison d'une météo favorable, annonce Jacques Dupré, directeur Insight d'IRI France, l'institut qui analyse les tickets de caisse des grandes surfaces.


Les Français ont économisé sans trop se priver.»

Les produits jugés indispensables ont dopé les ventes. Les Français refusent de rogner sur les dépenses de beurre ou de dentifrice. Morosité oblige, les alcools tirent aussi leur épingle du jeu. Ils profitent du report de la consommation dans les cafés et restaurants vers les repas à la maison.

Parmi les plus fortes progressions de l'an passé, figurent les ventes de gins, vodkas et tequilas (+ 12 % en volume). La bière (+ 6 %) a, elle, été dopée par un bel été.

Comme en 2008, la mode du fait maison continue de stimuler les ventes. Pour preuve, la hausse de 6 % des rayons traiteur (pizzas, pâtes à tarte, soupes fraîches, snacks chauds salés, pâtes fraîches, etc.).


Si les Français n'ont pas hésité à acheter plus de produits l'an passé dans les rayons des grandes surfaces, c'est aussi en raison de la stabilisation des prix, qui n'ont augmenté que de 0,5 %, après une forte hausse de 4,4 % en 2008. Les hausses à deux chiffres des yaourts et du lait, liées à la flambée des cours des matières premières, ne sont qu'un mauvais souvenir. Les prix des fromages en libre-service ont ainsi chuté de 2,3 % l'an passé.

 

Essoufflement des marques de distributeur

Par ailleurs, les ménages se sont détournés du hard discount, dont les ventes ont reculé de 2 %, malgré une multiplication des points de vente. «Il s'agit d'un renversement de tendance par rapport à 2008, analyse Jacques Dupré. Le report des consommateurs vers le hard discount ne s'était pas fait de gaîté de cœur.» Il reste un circuit d'appoint fréquenté par deux ménages sur trois.


Autre changement dans les comportements de consommations, les Français reviennent vers les grandes marques nationales. «Leurs efforts de repositionnement, en particulier sur les prix, ont été payants», constate Olivier Desforges, président de l'Institut de liaisons et d'études des industries de consommation (Ilec).

En revanche, les marques de distributeur (MDD) progressent moins vite. «Nous assistons à un début de phénomène d'essoufflement de la demande», explique Jacques Dupré. Depuis le printemps dernier, la croissance des ventes des MDD est désormais liée à la multiplication des références en magasin.


Toutefois, les Français ne s'autorisent pas encore d'achat d'impulsion ou de montée en gamme sur leurs shampoings ou biscuits préférés.

Après avoir tiré la consommation pendant dix ans, les produits dits futiles ont encore perdu du terrain. Parmi les rares exceptions figurent les pâtes à tartiner, qui progressent de 4,8 %. «On se serre qualitativement la ceinture», explique Jacques Dupré qui prévoit une croissance de 1 % en 2010 au rythme de l'augmentation de la population.

 

Alors à vos fourneaux, achetez les produits et fabriquez "maison", ce n'est que du plaisir et ça fait plaisir ! Bon je vous laisse, je vais faire une pizza aux quatre fromages.

 

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