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Stella Vidal : mes coups de gueule et coups de coeur

Coups de gueule et coups de coeur sur des sujets variés, politique (j'adore!), actualité, automobile, billets d'humour, gastronomie, santé, enfants, protection animale, sport y tutti cuanti : no limit ! je vous attends.

NICOLAS SARKOZY A PERPIGNAN

Stella me charge de programmer plusieurs articles et vous fait dire qu'elle pense à vous, vous remercie pour vos messages que je lui ai transmis, et espère que son absence ne sera pas trop longue. Alors campagne oblige...voilà un nouveau texte, car elle rage d'être obligée de lever le pied sur celle-ci pour l'instant.

(D’après AFP)

Sarkozy veut rétablir "l'autorité", "l'ordre" et le "respect"

24 février 2007 PERPIGNAN - "Autorité", "ordre", "respect": Nicolas Sarkozy, candidat UMP à l'élection présidentielle, a âprement défendu vendredi soir ces "valeurs" de "la France réelle", "enracinées au plus profond de notre peuple", lors d'une réunion publique à Perpignan.


Le candidat UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy serre des mains lors d'un meeting à Perpignan, le 23 février 2007

Durant une heure, devant plus de 8.000 personnes, selon l'UMP, M. Sarkozy s'est livré à un plaidoyer en faveur de "l'autorité", qui fait défaut depuis Mai 68, celle des hommes politiques, des parents, de l'école, des intellectuels.

Il s'est également prononcé pour "l'ordre" --car "le désordre, c'est l'injustice"-- et le "respect", son corollaire.

"L'autorité, qui ose encore en parler? L'autorité est un mot qui vous fait immédiatement soupçonner de préparer rien moins qu'un Etat policier", a dénoncé d'emblée M. Sarkozy. Avant d'enchaîner sur ce qu'il convient, selon lui, de faire --ou ne pas faire-- pour rétablir cette notion.

Le candidat n'a pas fait de propositions nouvelles, mais a mis en forme, dans un discours prononcé sur un ton volontariste, celles égrénées au long de ses interventions des derniers mois.

Mai 68 a débouché, selon lui, sur une "formidable inversion des valeurs" --"la parole de l'élève vaut celle de l'instituteur", "l'intérêt particulier vaut l'intérêt général", "le non travail vaut autant que le travail"-- à laquelle il convient désormais de dire "non", a-t-il martelé.

Premier exemple: "l'autorité doit d'abord venir de ceux qui doivent l'exercer au sommet de la République".
"Comment les hommes politiques pourraient-ils avoir une autorité s'ils ne sont pas irréprochables, s'ils ne tiennent pas leurs promesses", s'est-il interrogé.

Autre exemple: l'autorité des enseignants:

"Comment l'instituteur, le professeur pourraient-ils encore avoir une autorité si personne ne fait seulement respecter la politesse dans les écoles? Si l'élève ne se lève pas quand le professeur entre dans la classe? Si personne n'oblige l'élève à enlever sa casquette en classe, ou à éteindre son portable? Si personne ne lui apprend à admirer les chefs-d'oeuvre?", a-t-il demandé.

L'autorité, c'est aussi celle des "intellectuels". Mais "comment certains d'entre eux pourraient-ils avoir encore une autorité après (...) avoir tant fait pour saper les fondements de la société et de ce qu'ils appelaient avec mépris la morale bourgeoise?", a-t-il ajouté.

Les "patrons" aussi doivent "remettre en cause certaines pratiques choquantes et déraisonnables", telles que "les salaires exorbitants, les parachutes en or abusifs, les retraites chapeaux".

Pour le candidat, "l'autorité, c'est le respect". Mais "comment le principe d'autorité pourrait-il encore avoir un sens dans une société où celui qui ne se lève pas le matin pour aller travailler gagne autant que celui qui se lève tôt et qui travaille dur?", a lancé le candidat, qui explique depuis le débat de sa campagne que "la crise morale en France porte un nom: c'est celle du travail".

"L'ordre", à ses yeux, "c'est l'honnêteté, le civisme, la confiance. C'est l'Etat de droit, c'est quand le capitalisme est régulé, quand les usagers ne sont pas pris en otage par les grévistes" (...), a ajouté M. Sarkozy, qui a promis, s'il est élu, une loi sur le service minimum dans les transports dès l'été 2007.

Rachida Dati, sa porte-parole, qui avait organisé peu avant la réunion publique une rencontre entre M. Sarkozy et des jeunes d'une cité de Perpignan, avait pris la parole avant lui pour vanter "la force de son engagement".

 
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