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Stella Vidal : mes coups de gueule et coups de coeur

Coups de gueule et coups de coeur sur des sujets variés, politique (j'adore!), actualité, automobile, billets d'humour, gastronomie, santé, enfants, protection animale, sport y tutti cuanti : no limit ! je vous attends.

SERVICE MINIMUM A L'ECOLE EN EUROPE

Post mis en ligne par Domi à la demande de Stella qui vous embrasse toutes et tous,  et en l'absence de Kéline partie en voyage, Kéline qui a si gentiment fait vivre le blog depuis le début de l'hospitalisation de Stella en vous informant et en mettant en ligne les commentaires..
Stella vous fait également dire qu'elle devrait sortir cette semaine et viendra vous faire un petit coucou en personne.

(d'après le figaro)

Nicolas Sarkozy veut instaurer le service minimum en cas de grève des enseignants et personnels de l'éducation nationale afin de ne pas laisser les parents dans l'embarras, et qu'ils ne soient pas pénalisés.

Tollé !!! Pourquoi ? Les enseignants seraient-ils devenus les nouveaux dictateurs et preneurs d'otages des familles qui envoient leurs enfants dans le public ?
3 de mes petits-enfants sont scolarisés dans le privé (établissement sous contrat), dont un en fin de scolarité, nous n'avons jamais eu à faire face à une défection quelconque des personnels qui sont toujours exemplaires dans leurs responsabilités face aux enfants et aux familles.
Quant à mes autres petits-enfants, ils subissent, ainsi que leurs parents, le je m'en-foutisme ambiant des enseignants des établissements publics qui politisent à outrance leurs positions et se servent de leur pseudo-combat (sous couvert de grande préoccupation généreuse), pour manipuler les esprits de leurs élèves et des citoyens.

Le service minimum est instauré dans la plupart des pays européens

En Italie et en Espagne, les élèves doivent être pris en charge tandis qu'en Allemagne, les professeurs ne font pas grève.

En europe, de nombreuses solutions existent pour accueillir les enfants en cas de grève. La Grande-Bretagne ne dispose d'aucune réglementation spécifique. Mais la loi permet cependant de réquisitionner du personnel par «la nécessité d'assurer à la communauté ce qui est essentiel à la vie». Cela arrive rarement, car les grèves concernent presque exclusivement le secteur public. Or le système scolaire à l'anglo-saxonne est dominé par les écoles privées.

En Allemagne, tout comme en Autriche, les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève. Cette interdiction est présentée comme la contrepartie de la sécurité de l'emploi. De plus, les conditions de travail font l'objet de négociations constantes entre les syndicats et le gouvernement.

Les pays méditerranéens ont, eux, tenté de légiférer. En Italie, les élèves de moins de 10 ans sont pris en charge par des enseignants en cas de grève. L'assurance d'un service minimum est négociée contractuellement entre la direction des administrations et les syndicats. Lorsque le calendrier joue de mauvais tours, le bon déroulement des examens est assuré, également par des enseignants. Un délai minimum de dix jours doit séparer deux grèves.


Le Portugal réquisitionne


En Espagne, l'éducation est considérée par la Constitution comme un «service essentiel» : les enseignants doivent déposer un préavis de grève dix jours avant la date prévue pour l'événement. Deux jours après les dépôts de préavis, l'administration doit rendre publiques les dispositions prises pour assurer le service minimum. Le Portugal a bien tenté lui aussi de fixer les règles d'accueil minimum, mais les dispositions de la loi de 1992 ont par la suite été jugées non conformes à la Constitution. Depuis, l'accueil obligatoire des enfants est négocié entre les partenaires sociaux ou parfois fixé, par arrêté ministériel. Dans les cas les plus difficiles, le gouvernement se laisse le droit de réquisitionner des agents des services publics. Ce recours a été utilisé près d'une vingtaine de fois durant les trente dernières années.


Enfin, en Grèce, l'histoire du service minimum est plus tourmentée. Il a existé jusqu'à la fin des années 1980. Les enseignants se trouvaient dans l'obligation d'assurer 25 % de leur temps de travail en cas de grève. Depuis, cette contrainte a été supprimée.


La diversité des réglementations reflète les mœurs de chacun des pays. Sans pour autant calquer, Xavier Darcos dispose d'une mine d'exemples pour sculpter la solution française.

 

Cette énième grève des enseignants est un combat médiocre, inutile et corporatiste car la réforme se fera, le nombre d'élèves globalement diminuant chaque année. Les syndicats enseignants deviennent de plus en plus anachroniques et incompétents face aux urgences que l'école doit résoudre.


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