20 Décembre 2007
Voilà un métier devenu central dans nos sociétés, sur lequel pèsent de nombreuses exigences morales (véracité de l'information, impartialité, distance critique, absence de collusions...), mais qui a toujours affiché très haut la volonté de s'autoréguler, c'est-à-dire surtout la volonté de ne laisser aucune instance ou autorité extérieure (public, justice) mettre son nez dans les questions de déontologie professionnelle.
C’est une ambiguïté bien française.
Ils sont nombreux à penser, comme Albert Du Roy, que « s'il faut un contre-pouvoir au pouvoir de l'information, c'est en son sein qu'il doit s'exercer ». Laissant donc supposer que la profession a su, à l'instar des professions libérales, se donner les moyens de cet autocontrôle. Or il n'en est rien : il n'existe actuellement en France aucun mécanisme interne permettant de sanctionner, ou simplement de débattre, des fautes professionnelles des journalistes. Ces derniers n'offrent donc pas plus de garanties de probité qu'un coach ou qu'un généalogiste.
Au nom donc de leur propre conception de la déontologie, ils se permettent parfois ce que tout bon journaliste digne de ce nom ne doit au grand jamais émettre : des jugements de valeur sur les personnes ou les faits. Un bon journaliste relate objectivement, un mauvais, celui qui prend des libertés avec la réalité pour l’adapter à ses idées fait une propagande subliminale ou carrément marquée dans ses papiers, n’est pas digne d’exercer cette fonction.
Je connais des Journalistes véreux, indignes, qui s’arrogent le droit de juger, de prendre parti ouvertement et de d’utiliser ce pouvoir d’écrire dans un média à la seule fin de casser quelqu’un, en l’occurrence politiquement parlant, s’impliquant sans le dire dans une campagne électorale dans le but inavoué de soutenir leur candidat en pratiquant une véritable entreprise de démolition absolument écoeurante.
Mais bon sang qu’ils s’engagent ouvertement, la politique ne ferme pas sa porte à une profession. Dans ce cas, au moins, ce serait faire preuve d’un certain courage, on peut dire aussi que cela s’appellerait « en avoir dans le pantalon » ! … ne rêvons pas trop quand même, les faux-culs, les petits cons seront toujours des petits cons, petits et cons à la fois.
Allez Sergio, garde la tête haute et montre leur que toi au moins, tu fais partie des mecs qui en ont (comme la pub tu te souviens celle de « Connexion »), et surtout ne cède pas aux sirènes des couilles molles qui n’assument jamais rien, (là je parle de certaines personnes qui parfois te conseillent mal) FONCE !