RADAR MAL PLACES, VITESSE ERRONEE

Le rapport, rédigé par les services de la préfecture de police de Metz, dont le magazine automobile Auto Plus publie ce mardi quelques passages en fac similé, semble mettre en évidence des erreurs de mesure et leurs conséquences sur le plan juridique engendrées par le mauvais positionnement fréquent des cinémomètres radars fixes et embarqués.

Le magazine précise que "concernant les voitures-flash : Le rapport démontre que la procédure d'utilisation réglementaire, seule garante de la justesse des relevés de vitesse, n'est pas respectée. Pour que sa mesure soit exacte, le radar doit scrupuleusement être positionné à 25° par rapport à l'axe de la route.

Sur le terrain, cela exige une mise en place très précise par les policiers et gendarmes, à l'aide d'un décamètre et d'un jalon point de repère. Ainsi apprend-on "avec un angle de 24°, la vitesse d'un automobiliste est surestimée de 4 à 5 %. Si l'angle de travail est de 22°, l'erreur atteint 10 à 13%". Concrètement, par exemple, un automobiliste verbalisé à 136 km/h pourrait n'avoir roulé qu'à 121 km/h seulement !"

Contester et récupérer ses points

En ce qui concerne les cabines automatiques, "aucune attestation d'agent assermenté de l'Etat vise à prouver l'angle de 25° prévu par le constructeur (…) est bien respecté". En clair, rien ne garantit légalement le bon positionnement de la machine par rapport à la chaussée, et donc une estimation correcte de la vitesse du véhicule.

Du fait de ce manque de précision, lors de l'utilisation des radars, des milliers de conducteurs sont encore verbalisés à tort", ajoute encore le magazine.

Auto Plus précise l'impossibilité de revenir sur la "chose jugée". Autrement dit, rien à espérer quant aux amendes déjà payées, vous ne pourrez pas en récupérer le montant. En revanche, il indique que vous pouvez néanmoins réclamer la rétrocession de vos points. Pour vous y aider, l'hebdomadaire vous indique plusieurs articles de loi concernant le sujet.

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