18 Mai 2009
J'ai été profondément bouleversée par l'article ci-dessous lu sur Midi Libre. J'ai envoyé un mail à l'association dont il est question dans l'article afin de leur faire part de mon émotion et de mon soutien.
Le responsable de l'association, Nicolas, m'a très gentiment répondu, me remerciant, et m'a envoyé dans son mail 2 liens vidéos. Je les colle au bas de l'article, surtout visionnez-les c'est bouleversant et consternant. Il est toujours bon de ne pas jouer les autruches devant la réalité. Merci par avance à tous mes lecteurs. Stella
L'article lu sur Midi-Libre :
Montpellier : le Refuge pour jeunes homos en détresse
Il y a six ans, la famille de Mehdi découvrait son homosexualité. Las des menaces et brimades familiales, le jeune homme a fini par quitter la région parisienne. Il vit désormais à Montpellier où Le Refuge vient en aide aux jeunes homosexuels en détresse.
Créée en 2003, cette association unique en son genre a ouvert cette année une antenne à Paris. A Montpellier, en six ans, elle a hébergé dans 3 appartements loués une soixantaine de jeunes des deux sexes, venus de toute la France.
Des jeunes en rupture scolaire, professionnelle et parfois familiale, comme Mehdi, 22 ans. Il se souvient douloureusement : « Ma mère m'a dit : si je te vois avec un garçon, je te tue. » Pendant quatre ans, il supportera l'hystérie maternelle avant de découvrir, grâce au net, Le Refuge.
Outre un hébergement temporaire de six mois maximum, il offre un soutien social, médical et psychologique. Car le rejet lié à la sexualité a des conséquences dramatiques : isolement, pratiques à risques, prostitution, voire tentative de suicide.
Une étude de l'hôpital parisien Fernand-Widal est sans appel : « Les jeunes gays ou bisexuels ont treize fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuels. » « D'où, explique Nicolas Noguier, le patron du Refuge, la nécessité de mettre en place un suivi psychologique et un accompagnement individuel. »
Dès leur arrivée, ils s'engagent à rencontrer un psychologue mais aussi à entrer dans un projet de réinsertion. Pour se responsabiliser. « Ici, ils vont trouver la stabilité pour construire ce projet », explique Nicolas Noguier. Ça ne marche pas à tous les coups. « Il y a eu des échecs, surtout avec ceux qui se croyaient en vacances », admet Nicolas Noguier. Pour Mehdi, en revanche, la réussite semble totale. Pour preuve, depuis quelques semaines il a un CDI, un logement. Et il est même devenu bénévole au Refuge.
Pour aider ses semblables à s'en sortir. Comme lui.
Liens vidéos :
http://www.le-refuge.org/medias/video_refuge.html
http://www.gayclic.com/articles/video_les_refugies_de_l_homophobie.html
Merci à vous toutes et tous, lectrices et lecteurs d'avoir pris le temps de vous informer.